😈 Tu as des envies perverses… mais tu n’assumes pasComment enfin les accueillir, les incarner, les jouir pleinement
T’as des idées qui te font mouiller, qui te font bander, qui te hantent dans la douche ou dans le noir.
Mais au moment de les dire, de les écrire, de les vivre… tu recules.
Tu te dis :
- “C’est trop.”
- “Je suis bizarre.”
- “Je vais passer pour une tarée, un mec dégueu, une soumise cassée.”
Spoiler : non.
Ce n’est pas ton envie qui est le problème.
C’est la honte qu’on t’a greffée dessus.
🧠 D’où vient la peur d’assumer ses pulsions ?
🩹 Ce n’est pas ton désir qui est bancal. C’est ton éducation.
Tu as grandi dans un monde qui t’a appris :
- Que le sexe devait être “propre”.
- Que les fantasmes “trop” sont une pathologie.
- Que t’es normale si tu fais l’amour dans un lit, dans le noir, en missionnaire amoureux.
Résultat :
le moindre écart te fait flipper.
💡 Mais ce n’est pas toi qui es tordu·e.
C’est le modèle qui est étouffant.
😳 Mais pourquoi ça m’excite si c’est “honteux” ?
🔥 Parce que c’est là que ton désir respire
Tu veux peut-être :
- Être humiliée, utilisée, traitée comme une chose.
- Pisser à genoux, te faire baiser en public, obéir à un inconnu.
- Attacher ton mec, l’insulter, le gifler.
Et tu te demandes : “Mais pourquoi ça m’excite alors que ça me dégoûte un peu aussi ?”
👉 Parce que le désir n’a rien à voir avec le politiquement correct.
Parce qu’au fond, tu ne veux pas “faire mal” — tu veux te libérer de tes limites.
🛠️ Comment commencer à assumer (pour de vrai)
🗝️ Le fantasme ne demande pas d’être vécu. Il demande d’être regardé.
Étape 1 : Écris.
Pose tes envies noir sur blanc. Même les plus crades.
Juste pour les sortir de ta tête.
Étape 2 : Détaille.
Ne reste pas dans “j’ai envie d’être salie” — dis comment, par qui, dans quel cadre.
Étape 3 : Dis-le.
À un partenaire ? À un ami safe ? À toi-même dans un vocal ?
Dis-le à voix haute. Tu verras : le pouvoir du fantasme commence à t’appartenir dès que tu l’oses.
🧎♀️ Et si c’est du BDSM, de la soumission, de l’humiliation ?
🩶 Ce n’est pas un bug. C’est une reprogrammation.
Tu fantasmes d’être sa chienne, de ramper, de pisser sur commande, d’être attaché·e en cage ou promené·e en laisse ?
Ce n’est pas sale.
C’est ton cerveau qui cherche un espace pour s’abandonner.
- Dans la honte, tu trouves la paix.
- Dans l’humiliation, tu trouves le vertige.
- Dans l’obéissance, tu trouves la jouissance.
- Et ce n’est pas à corriger.
C’est à explorer.
💬 Comment le dire sans flipper de perdre l’autre
🎯 La phrase à dire, c’est : “J’ai une envie chelou, tu veux l’entendre ?”
C’est direct, cash, vulnérable — et ça désamorce la peur.
Tu n’es pas là pour convaincre.
Tu es là pour t’ouvrir.
Et si l’autre se barre, c’est qu’il n’était pas prêt pour toi.
Pas pour ton désir.
Et s’il te dit oui ?
Alors tu vas découvrir une nouvelle version de toi-même.
🔥 t’as pas besoin de “devenir normal·e”. T’as besoin de devenir honnête.
Arrête de demander la permission d’avoir envie.
Arrête de chercher à être validé·e.
Valide-toi. Parle. Écris. Vis. Essaie. Recule. Reviens. Retente.
Mais surtout :
Arrête de t’excuser d’être profond·e, extrême, intense, étrange.
Ton désir est un code secret.
Soit tu continues à le planquer — soit tu l’utilises pour te libérer.
Et si tu flippes ?
C’est bon signe.
Ça veut dire que t’es pile à l’endroit où ton vrai toi commence.