Le livre pour se lancer dans le BDSM
Accroche-toi bien, parce qu’on va plonger dans “Oui Monsieur”, un livre qui te secoue comme un bon coup de cravache bien placé.
Alexandre Contart, ce mec qui baigne dans le BDSM et le Kinky jusqu’au cou, balance ici 130 questions-réponses sur ces sexualités alternatives, sans langue de bois et avec une honnêteté qui sent le cuir et le latex.
Dès le départ, pas de chichis : ce bouquin est là pour éduquer, mais sans te bercer d’illusions doucereuses. Il te donne les clés pour comprendre des notions souvent mal interprétées, sans faux-semblants ni détours. Chaque concept est abordé avec clarté, y compris le rôle du maître BDSM, qui va bien au-delà des clichés véhiculés par la culture populaire. Ici, pas de place pour les idées reçues : juste des faits, des explications et une bonne dose de réalisme.
Si t’es là en mode “Ohlala, j’aimerais bien essayer le BDSM, mais je veux juste un petit aperçu soft sans trop m’impliquer“, alors tu risques d’être secoué. Parce que oui, le BDSM, c’est pas une mode TikTok, c’est un putain d’engagement.
1. Les bases du BDSM : On arrête les fantasmes en carton !
Contart commence par exploser les clichés. Non, le BDSM, ce n’est pas 50 nuances de Grey. Non, un Dom n’est pas un pervers narcissique manipulateur, et non, une soumise n’est pas une fille fragile qui cherche un daddy pour la guider dans la vie.
Ici, tout est basé sur le consentement, la communication et une putain de confiance mutuelle.
Alexandre te rappelle vite fait que le BDSM, c’est pas juste mettre des menottes en moumoute et donner trois fessées à ta copine un soir de pleine lune.
C’est une dynamique relationnelle qui repose sur un équilibre précis entre plaisir et douleur, entre contrôle et abandon.
Ça demande de la réflexion, des discussions honnêtes et surtout… une vraie compréhension des rôles.
2. Le rôle du Dom et du Sub : Qui tient la laisse ?
Une grosse partie du livre est consacrée aux rôles et à la dynamique Dom/Sub (Dominant/Soumis).
Alexandre insiste sur un truc que les néophytes captent souvent de travers : c’est le soumis qui a le vrai pouvoir. Ouais, tu crois que le Dominant est un espèce de tyran qui fait ce qu’il veut ? Faux. Le soumis fixe ses limites, et c’est le Dominant qui doit respecter ce cadre à la lettre.
D’ailleurs, le rôle de Dominant, c’est pas juste être un connard autoritaire avec une cravache.
C’est être un guide, un garant du plaisir et de la sécurité. Un bon Dom, c’est quelqu’un qui comprend les désirs et les limites de son soumis, qui sait lire ses réactions, et qui est prêt à tout arrêter à la seconde où ça devient trop.
À l’inverse, un bon soumis, ce n’est pas une carpette sans volonté. C’est quelqu’un qui connaît ses propres envies et sait les exprimer clairement.
Pas question d’attendre que le Dom devine tout seul ce qui va ou non. La soumission, c’est un acte conscient et assumé, pas une abdication de soi.
3. Pratiques et limites : Jusqu’où on va ?
Le livre passe ensuite en revue un putain de catalogue des pratiques BDSM, de la plus soft à la plus hardcore.
Alexandre ne fait pas dans le détail édulcoré : il parle des cordes, des fessées, des jeux de rôle, des humiliations, de la douleur, des orgasmes forcés, des cages de chasteté, et même de pratiques plus extrêmes comme l’électrostimulation ou la privation sensorielle.
Le mot d’ordre ici, c’est le consentement éclairé. Si tu veux t’aventurer dans une pratique, faut pas le faire à l’aveugle comme un ado qui teste le piment le plus fort du monde “juste pour voir“.
Tu te renseignes, tu en parles avec ton/ta partenaire, et surtout, tu fixes des putains de limites claires.
C’est là qu’entre en scène le “safe word“, ce petit mot magique qui met un stop net à une séance si ça part trop loin. Si un Dom n’accepte pas l’usage du safe word, c’est qu’il est pas un Dom, c’est un connard dangereux. Pas de discussion.
4. Le BDSM dans la vie réelle : Sortir du fantasme et assumer
Le dernier gros point du livre, c’est un retour à la réalité. Parce que oui, une fois qu’on a passé en revue toutes les pratiques, faut voir comment on vit ça dans le quotidien.
Comment tu fais quand t’es en couple vanille et que tu veux explorer le BDSM ? Comment trouver des partenaires fiables sans tomber sur des pervers sans scrupules ?
Et surtout, comment gérer les jugements de la société, qui voit encore le BDSM comme un truc de déglingués sexuels ?
Alexandre balance du pragmatisme pur et dur : si t’es pas capable de parler à ton/ta partenaire de tes désirs, alors t’es peut-être pas prêt à plonger dedans. Parce que le BDSM repose sur une communication ultra-honnête. Pas de non-dits, pas de “on verra bien“.
Si t’es pas capable d’avoir une discussion sérieuse avant de tester une pratique, alors tu devrais pas y foutre un pied.
Et puis, faut aussi assumer ses désirs. T’aimes ça ? Tant mieux. Tu veux le vivre ? Fais-le intelligemment. Mais surtout, arrête de te flageller mentalement (sauf si c’est ton kink) et accepte que ton plaisir ne regarde que toi et les personnes avec qui tu le vis.
Verdict : Un manuel sans fioritures pour ceux qui veulent vraiment comprendre le BDSM
En résumé, “Oui Monsieur”, c’est pas un bouquin qui va te faire rêver de soirées SM en mode fantasy hollywoodienne. C’est un guide ultra-pragmatique, mordant et direct sur ce que c’est réellement que le BDSM.
Si t’as la curiosité sincère d’explorer ce monde, ce livre va t’éduquer sans te juger. Mais si t’es juste là pour un frisson de curiosité sans te poser les bonnes questions, prépare-toi à une bonne claque mentale.
Bref, un must-read pour quiconque veut aller au-delà des fantasmes et comprendre ce que c’est vraiment que la domination et la soumission.