Rêve ou fantasme : et si tu savais enfin faire la différence ?

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Tu rêves ou tu fantasmes ?

Tu rêves de voler.
Tu fantasmes d’être attaché·e, les yeux bandés, à la merci de quelqu’un.
Tu vois la nuance ?

Pas vraiment ? Normal. On t’a jamais appris à la faire. On confond tout. On met les deux dans le même sac fourre-tout, celui où on balance tout ce qui nous trouble, tout ce qui nous dérange, tout ce qu’on n’ose pas nommer.

Mais si tu veux avancer dans ta sexualité – et dans ta vie, ouais – va falloir faire un tri. Parce que le rêve t’endort. Le fantasme, lui, te réveille.

Rêver, c’est joli. Mais c’est pas du désir.

Le rêve, c’est ce qui t’arrive quand t’as lâché prise. Quand ton cerveau prend le relais, te balance des symboles, des images bizarres, des souvenirs travestis, des scènes cheloues qui veulent dire un truc… sans jamais le dire clairement.

Tu rêves d’un ex. Tu rêves que tu perds tes dents. Tu rêves que tu sautes dans le vide. Ça te fait cogiter. Parfois ça te bouleverse. Mais ça reste flou. Flottant. Le rêve te parle. Mais à sa façon. Avec des métaphores, des détours, des chemins de traverse.

Et souvent, t’en fais rien.
Parce que c’est justement ça, un rêve : un message de l’inconscient, pas une feuille de route pour passer à l’acte.

Fantasmer, c’est assumer. Même ce que t’as honte de vouloir.

Le fantasme, lui, il est clair.
Parfois brut. Parfois dérangeant.
Mais il sait ce qu’il veut.

  • Il a une mise en scène.
  • Un scénario.
  • Des sensations précises.
  • Tu sais ce que tu veux sentir, où, comment, et avec qui.

Et ça, ça change tout. Parce que le fantasme, c’est ta part d’ombre qui prend la parole. Qui arrête de tourner autour du pot. Qui t’oblige à te regarder en face.

Tu peux fantasmer de te faire dominer, d’être humilié·e, de faire l’amour à deux, à trois, à dix.
Tu peux fantasmer de pouvoir, de soumission, de fusion, de violence consentie.

Et parfois, ça t’excite. Et parfois, ça te fout la trouille.
Parce que ça vient chercher des zones en toi que t’as jamais vraiment visitées.

Mais le fantasme, c’est pas le diable. C’est un miroir.
Il te montre ce que tu désires, pas ce que tu ferais forcément. Et c’est dans cette tension-là que tu te découvres.

Le rêve t’apaise. Le fantasme t’ébranle. Et les deux te construisent.

Le rêve est passif. Tu le subis. Tu le reçois. Il t’échappe dès que tu ouvres les yeux.
Le fantasme, tu peux le nourrir. L’explorer. Le tordre, le pousser, le transformer.

Le rêve te raconte ce que t’as planqué. Le fantasme t’offre une porte de sortie.
Le rêve est flou. Le fantasme est cru.
Le rêve te parle. Le fantasme t’interpelle.

Et parfois, les deux se croisent.
Tu rêves d’une situation et le fantasme se greffe dessus.
Tu fantasmes si fort que ça finit par envahir tes rêves.

Mais ne les mets pas dans le même panier.
L’un te console. L’autre t’active.

Alors ? Tu veux continuer à rêver ou tu veux enfin jouir de ce que tu veux vraiment ?

Le rêve, c’est ton inconscient qui murmure.
Le fantasme, c’est ton désir qui hurle.

Et toi, t’en es où ?
T’écoutes encore ce qu’on t’a dit de vouloir… ou t’es prêt·e à entendre ce que ton corps réclame ?

Tu veux que je pousse le texte vers une fin plus personnelle ou plus provoc’ encore ? Ou tu préfères qu’on le laisse tel quel ?

On en parle ?

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