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Le petit Lush

Anne, professionnelle brillante le jour, soumise ardente en secret, vit une journée où travail et plaisir se mêlent dangereusement. Sous sa jupe, un jouet vibrant contrôlé à distance par son Maître. Entre réunions tendues et désirs brûlants, chaque vibration la pousse vers la limite. Jusqu’où ira-t-elle sans succomber ? Une tentation délicieusement insoutenable…

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6h14

Ça piquait, intensément. Les yeux étaient collés comme par une colle invisible. Le visage semblait littéralement soudé à l’oreiller, comme s’ils ne faisaient qu’un. Le lit n’offrait guère de confort, avec ses bosses et creux traîtres : un peu trop dur ici, trop mou par là. La literie hôtelière avait perdu de sa superbe d’antan, et au prix de cette chambre, on aurait pu hurler à l’imposture. Mais malgré tout, dormir restait un plaisir inégalé. La douce chaleur de la couette qui l’enveloppait comme un cocon n’avait pas son pareil.

Le smartphone vibra, affichant les nouvelles. Le monde continuait d’exploser, comme chaque jour depuis la nuit des temps. Tout allait de travers. Encore une fois. Rien de neuf sous le soleil. Juste une présence électronique pour stimuler le neurone, sans plus.

Elle s’étira une fois, sentit ses muscles se détendre lentement. Elle s’étira une deuxième fois, plus profondément. Elle inspira longuement. Bailla avec abandon. Ouvrit les yeux et découvrit le calme serein de la chambre. Son corps était encore engourdi, lourd de sommeil, comme enveloppé dans du coton chaud. Allez, encore 24 heures de sommeil et tout devrait rentrer dans l’ordre.

Sur le dos, elle contempla le plafond un instant, ses yeux suivant les fissures subtiles et les ombres dansantes projetées par la lumière matinale filtrant à travers les rideaux. Puis, brusquement, elle ouvrit la couette d’un geste vif et se jeta hors du lit, ressentant immédiatement le choc du froid mordant de la chambre mal chauffée qui lui piqua la peau comme des milliers de petites aiguilles glacées. Ce n’était pas agréable ; le frisson qui en résulta la réveilla brutalement, la vivifia contre son gré, stimulant chaque fibre de son être. Tout ce qu’elle détestait.

Elle se comparait volontiers à un bon vieux moteur diesel, nécessitant du temps pour que le moteur chauffe lentement et atteigne sa pleine puissance. Une montée lente et progressive était essentielle, surtout le matin. S’il y avait bien une chose qu’elle abhorrait, c’était d’être bousculée dès le réveil, arrachée à la douce torpeur du sommeil.

Tant qu’elle n’avait pas savouré son grand mug de café au lait, ou à défaut un double espresso bien serré, elle ne se sentait pas prête à affronter la journée ou à accomplir quoi que ce soit.

À l’aveuglette, son esprit encore enveloppé dans une brume cotonneuse, elle se dirigea vers la douche, ses pieds nus heurtant le sol froid. Elle ouvrit la porte bringuebalante de la cabine de douche avec une hésitation presque automatique, puis tourna les robinets. L’eau glaciale jaillit avec une force inattendue, l’éclaboussant violemment. Ho ? Serait-ce une décision délibérée de quelqu’un là-haut de la congeler ce matin, ou était-ce simplement une malice du destin ?

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Elle laissa l’eau s’écouler, le doux murmure du liquide emplissant la salle de bain, tandis que la vapeur commence à s’élever paresseusement, transformant l’air en une brume chaude et enveloppante. En attendant que l’eau atteigne la température parfaite, elle se dirigea vers la chambre. Elle sortit ses vêtements de son sac, les disposa sur le lit.

Et quelques instants plus tard, la magie opéra enfin. L’eau à bonne température coula sur sa peau comme une caresse apaisante, l’enveloppant d’un voile bienfaiteur. Elle se réveillait en douceur, comme une fleur s’épanouissant sous le soleil matinal. Son esprit, jusqu’alors embrouillé, s’éclaira. Les doux nuages de coton se dissipèrent, et elle revint à elle au milieu de la vapeur qui emplissait la cabine de douche, un cocon brumeux et chaleureux.

Sortir de la douche, c’était être mordue par le contraste saisissant entre son corps chaud et ruisselant et le froid piquant de l’air ambiant en dehors de la cabine. Brrrrrrrr… Un frisson la parcourut, comme une onde glacée.

Elle se sécha avec une serviette douce, absorbant chaque goutte d’eau avec soin. De retour dans la chambre, elle ouvrit les rideaux et découvrit des nuages bas, lourds et menaçants, sur le sud-ouest, peignant une ambiance de fin d’hiver grise et mélancolique. Près de la fenêtre, malgré les vitres qui filtraient le monde extérieur, elle entendit le brouhaha lointain de l’autoroute, à quelques centaines de mètres de là. Un grondement constant qui n’invitait guère à sortir. Mais voilà, quand il faut y aller, bah, faut y aller !

Coup de fil à sa fille pour la réveiller. Rituel mère fille lorsqu’elle était en déplacement. Babillage agréable, sourires, encouragements à la gosse. Bisous. Raccrocher.

Elle s’habituait peu à peu. Soumise, au travail. Un lien entre sa vie personnelle et son travail. Deux mondes puissants qu’elle pensait ne jamais pouvoir réconcilier. Qu’elle refusait absolument de mêler. Qu’elle n’acceptait pas de faire coexister, trop incongru, trop irrespectueux ou impoli. Bref, ça ne se fait pas.

Puis, son désir d’appartenir, son désir de devenir l’objet de son Maître a commencé à grandir. Elle a atteint un point où elle voulait que son Homme devienne son Maître. Rien n’a été simple, et tout ne l’est pas encore aujourd’hui. Elle n’était pas du genre à s’exprimer clairement et avec confiance dans le domaine du sexe.

Non, tout n’était que sous-entendus, détours, subtilités. Ou parfois, elle s’exprimait de manière très directe, brutale, crue, laissant son partenaire stupéfait. Sans voix. Et finalement, perdu. Son approche du sexe avait toujours été chaotique, désordonnée, marquée par d’immenses désirs et des peurs tout aussi grandes. Un équilibre précaire.

Elle a toujours eu un goût pour le trash, le brut, elle ne craignait pas le vulgaire, elle appréciait les insultes, les gifles, les coups, elle aimait repousser ses limites. Mais parler de tout cela calmement, exprimer une émotion avec intensité et sincérité ?

Quand elle abordait ses désirs, c’était souvent comme si elle se détachait de son corps, comme si elle n’était plus présente. Elle aurait pu procurer plus de plaisir à son interlocuteur en énumérant les plats d’un menu de restaurant.

Il lui était difficile de dire à un homme ce qu’elle souhaitait. La crainte que le désir de l’autre ne corresponde pas au sien. La peur de mal s’exprimer. La peur de… [complète ici avec la liste de ton] choix. Elle ne voulait ni décevoir ni se sentir contrainte.

Cependant, à force de chercher avec son Maître, ils avaient trouvé un moyen de communication : l’écrit. Là encore, elle restait mesurée, craintive, mais au moins elle pouvait s’exprimer sans avoir à affronter le regard de l’autre.

Cette communication était plate, dépourvue de toute chaleur humaine, et c’était exactement ce qu’elle préférait. Pas de fioritures, juste des faits bruts et tranchants. Froid, clair, clinique. Il ne fallait certainement pas attendre de ses mots qu’ils suscitent une quelconque passion.

Oui, elle n’était pas un modèle en matière de communication intime. Comme des millions de personnes. Que ce soit elle ou tant d’autres, personne ne t’enseigne à parler de ces sujets-là, personne ne t’apprend à mettre des mots sur ces émotions souvent violentes, brutales. Personne ne t’autorise à exprimer quoi que ce soit concernant la sexualité, comme si c’était un crime de ressentir.

Au contraire ! On t’apprend que le sexe, c’est mal. Que si tu en parles, tu es malade, pervers, pas normal. Si tu y penses, c’est pareil. Le sexe est une maladie dont nous devrions tous guérir. Bonne idée ! Fin de la race humaine, de la famine, des guerres, des inégalités, des souffrances. C’est peut-être ça la solution ? Guérir du sexe !

Non, personne ne te montre que le sexe peut être une chose magnifique, un portail vers des univers luxuriants, denses, et variés, débordant de possibilités multiples et infinies. On te dit simplement que c’est mal, sans explorer le potentiel de beauté et de connexion qu’il peut offrir. C’est comme si une tapisserie complexe de couleurs et de textures était réduite à une seule teinte terne, te privant d’une richesse d’expériences et de découvertes.

Et quand, en plus, tu as la malchance d’avoir un parcours intime complètement désastreux, eh bien, tu as décroché le gros lot du chaos ! Il faut une force de caractère monumentale pour préserver des désirs aussi choquants que ceux qu’elle portait en elle. Oui, il faut une dose colossale de courage, une volonté inébranlable et de véritables envies de dingue pour continuer à avancer.

À un tel niveau, ce n’est plus une simple lubie. C’est quelque chose de profondément réel, une vérité personnelle brûlante. Aucune place pour l’ambiguïté. Même s’il lui arrivait d’être assailli par le doute, ce n’était jamais sur l’authenticité de ses désirs, mais plutôt sur sa capacité à les embrasser pleinement et à les intégrer avec audace dans sa vie quotidienne.

Le dilemme entre la vie professionnelle et la vie intime. Le bon vieux conflit éternel. Et puis, elle avait avancé sur le chemin de la vie. Bon gré, mal gré, elle avait fait son chemin. Pas après pas, elle en était arrivée là ce matin.

Elle portait une petite jupe beige écossaise, dont les motifs tartans semblaient raconter une histoire à chaque mouvement. Ses bas enveloppaient ses jambes comme une seconde peau, et ses talons résonnaient avec assurance à chaque pas. Un haut moulant à souhait épousait ses formes, laissant subtilement deviner la pointe de ses tétines, tandis qu’un décolleté généreux offrait à l’œil la possibilité de se perdre dans la rondeur voluptueuse de sa poitrine. Dans une petite poche en velours, elle transportait un objet mystérieux qu’elle serait obligée d’utiliser au cours de la journée.

Elle en était là, et elle se sentait électrisée par l’excitation. Pourtant, elle ne laissait rien transparaître. C’était un feu intérieur, un secret qu’elle gardait jalousement pour elle-même. Elle ne le dirait à personne, elle ne le partagerait avec personne. C’était SON secret, à elle seule. Et elle ne voulait pas y penser, elle ne se permettrait pas de se connecter à ce désir, à cette envie brûlante. Ni le lieu ni le moment ne s’y prêtaient. Ah, les joies d’une éducation rigide et bien ancrée.

Encore à moitié endormi, ce n’est ni le temps ni le moment. Passons à autre chose. La clé, le manteau, l’écharpe. La porte. Ah, il fait plutôt doux, finalement. C’est une bonne surprise. Pas besoin de se couvrir avec la veste chaude.

La coursive, descendre deux étages par les escaliers, emprunter le petit chemin pavé, traverser le parking, puis se diriger vers l’accueil, entrer, et tourner à droite vers la salle de restaurant où le petit déjeuner est servi.

Passer devant le réceptionniste, donner son numéro de chambre. Oui, un double espresso, pas un café allongé. Un plateau, des couverts, un verre. Du jus d’orange fraîchement pressé, un fromage blanc, un fruit ? Non, ils ont l’air maussades. Une tranche de pain, du beurre.

Avancer dans la salle avec le plateau. Jeter un œil pour trouver une place. Là-bas, au fond, près de la baie vitrée avec vue sur le jardin, parfait. Marcher, s’installer. Prendre le petit déjeuner. La tête ailleurs. Coup d’œil à l’agenda, planning du jour. Ça va, elle était dans le bon timming.

Dans la tenue que son Maître avait choisie pour elle ce jour-là, elle réfléchit à son rôle de soumise. Elle se remémora le chemin parcouru, les erreurs des deux côtés, et les petites querelles. Comme son Maître le lui recommandait, elle décida de se concentrer sur les envies, le désir, et le plaisir. C’était amusant, car c’est exactement ce qu’elle lui avait conseillé de faire quelques années plus tôt, lorsque son Maître traversait une période difficile après un grave problème de santé. Il avait bien retenu la leçon, pensa-t-elle avec un léger sourire.

Elle recherchait deux choses complètement opposées. D’une part, elle voulait une totale liberté d’action, de pensée, et d’existence. Elle était maitresse de sa vie.

Le Cercle Privilège

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