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La Monogamie : Héritage Culturel ou Prison Moderne ?

Et si la monogamie n’était qu’un vieux contrat social qu’on traîne sans le questionner ? Sommes-nous vraiment faits pour l’exclusivité amoureuse ? Lassitude, désir, infidélité… La monogamie est-elle une évidence ou une contrainte ? Découvre pourquoi on t’a peut-être vendu un mythe et quelles alternatives existent.

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Et si on arrêtait de faire semblant ?

Depuis qu’on est mômes, on nous vend la monogamie comme un rêve en Technicolor. Un grand amour, un seul, pour la vie. Un couple fusionnel, qui survit aux tempêtes, aux rides et aux galères du quotidien.

Pourtant, derrière cette belle histoire bien marketée, y’a un truc qui cloche. Pourquoi autant de relations explosent ? Pourquoi l’infidélité est-elle monnaie courante, même chez ceux qui prétendent y croire dur comme fer ?

Peut-être parce que la monogamie, ce n’est pas si naturel que ça. Peut-être que c’est juste une vieille relique sociale qu’on traîne, sans même se demander si elle nous convient vraiment.

La monogamie : un concept politique avant d’être une évidence

Petit voyage dans le temps. Contrairement à ce qu’on nous laisse entendre, la monogamie n’est pas un “choix naturel“, c’est surtout un outil de contrôle. Dans l’Antiquité, elle servait avant tout à protéger les héritages et éviter les embrouilles sur la transmission des richesses.

Moins de bâtards, moins de bordel. Ensuite, l’Église a mis son grain de sel : il fallait des unions bien rangées pour stabiliser la société et garder tout le monde bien sagement à sa place.

Sauf que, dans le même temps, plein de sociétés pratiquaient (et pratiquent encore) la polygamie sans que le monde s’écroule.

En Afrique de l’Ouest, certaines femmes préfèrent être coépouses plutôt qu’épouses uniques, car ça leur permet d’espacer les grossesses et d’avoir du soutien. Au Moyen-Orient ou en Asie, la polygamie a longtemps été une norme, notamment pour des raisons économiques et sociales.

Donc, non, la monogamie n’est pas une évidence biologique. C’est juste un modèle social qui a été imposé.

L’humain, un animal (pas si) monogame

Si on écoute certains, l’être humain serait “fait” pour être monogame. On aurait ça dans le sang, un instinct qui nous pousse à l’exclusivité. Bullshit.

Regarde les autres espèces : sur des milliers de mammifères, seuls 3 à 5% sont vraiment monogames. Même les oiseaux – qu’on prend souvent en exemple – trompent leur partenaire dès que l’occasion se présente.

Et nous ?

Biologiquement, on est câblés pour le désir de nouveauté. La dopamine – cette petite molécule du plaisir – s’emballe quand on découvre quelqu’un de nouveau. Au bout de quelques années, dans un couple stable, elle chute.

Conclusion ?

On est plutôt des monogames en série que des monogames absolus.

Et ça, les chiffres le confirment : le taux d’infidélité est tellement élevé qu’on pourrait croire que c’est une nouvelle discipline olympique.

Une étude menée aux États-Unis révèle que 20 à 25% des personnes en couple admettent avoir trompé leur partenaire. Et on ne parle que de ceux qui l’avouent. Autant dire que la monogamie, sur le long terme, est un défi contre notre propre nature.

Épanouissement ou frustration ? La grande question

Alors, on fait quoi ? On abandonne la monogamie et on se met tous en mode orgie permanente ? Pas forcément. La monogamie a des avantages, soyons honnêtes

  • Stabilité affective et émotionnelle
  • Moins de charge mentale à gérer plusieurs partenaires
  • Cadre rassurant pour élever des enfants

Mais elle a aussi des inconvénients majeurs :

  • Lassitude sexuelle (oui, même si vous vous aimez)
  • Désir refoulé qui finit par exploser en infidélité ou frustration
  • Pression sociale énorme : il faut que ça dure, sinon c’est “un échec”

La vraie question, c’est : est-ce qu’on choisit la monogamie, ou est-ce qu’on la subit ?

Les alternatives : polyamour, libertinage, et autres joyeusetés

Le polyamour et la non-monogamie consensuelle sont souvent vus comme des utopies d’hippies défoncés à l’encens. En réalité, ce sont des modèles relationnels qui fonctionnent pour certains.

Des études récentes montrent que les personnes en relation ouverte sont parfois plus satisfaites sexuellement et émotionnellement que les couples monogames. Elles peuvent explorer sans culpabilité, être plus honnêtes sur leurs désirs, et éviter l’angoisse de “toute une vie avec une seule personne“.

Mais attention, ça demande du taf :

  • Une communication en béton armé
  • Une gestion de la jalousie maîtrisée
  • Un cadre clair et respecté

Tout le monde n’est pas fait pour ça. Certains s’y retrouvent, d’autres non. Mais l’idée, c’est d’arrêter d’imposer un seul modèle relationnel comme la seule voie possible.

La clé : arrêter de suivre des règles qui ne nous conviennent pas

La monogamie n’est pas un problème en soi. Ce qui est problématique, c’est de croire qu’elle est la seule option. Si ça te convient, parfait. Si ça te frustre, pourquoi t’infliger ça par peur du regard des autres ?

La vraie liberté, c’est d’avoir le choix. Le choix de rester fidèle, ou pas. Le choix d’aimer plusieurs personnes, ou pas. Le choix de construire une relation qui te fait vibrer, au lieu d’en suivre une par défaut.

Alors pose-toi la question : est-ce que tu es en couple parce que c’est ton choix, ou parce qu’on t’a appris que c’était la seule voie possible ?

Et si la réponse t’emmerde un peu… peut-être qu’il est temps d’y réfléchir.

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