bisous

22h25 – Anne, chienne de trottoir

À 22h25, Anne déraille. La nuit est froide, sa chatte brûle. Elle veut obéir, sucer, s’abîmer, s’effondrer dans la crasse. Elle fantasme, elle s’exécute, elle abdique. Ce n’est pas une pipe, c’est un sacrifice. Une putain de métamorphose. L’histoire d’une chienne qui naît dans la honte, et s’en délecte.

recit bdsm 22h25 anne chienne trottoir

Récit BDSM

5 812 mots – Temps de lecture : 31 minutes.

La rue était sombre. La nuit était là. Nous sommes au mois de mars. Le sol était froid et encore humide. Ses genoux nus reposaient sur le bitume rouge, typique des régions du Nord. À cette heure, il faisait encore terriblement froid par ici. Mais elle n’était pas là pour parler de la météo. Elle n’était pas là pour se plaindre. C’était autre chose, une boule dans le ventre, une vocation, un désir brûlant qui la faisait avancer enfin. Des années durant lesquelles elle avait cherché toutes les excuses et   les raisons possibles pour ne pas se livrer à ce qu’elle désirait le plus : obéir.

Elle sentit le membre qui cherchait à forcer le passage au fond de sa bouche, désirant s’enfoncer toujours plus profondément en elle, jusqu’au fond de sa gorge. Qui était ce type ? Aucune idée. Aucune importance. Elle avait froid, et une soif ardente de dépravation la consumait. Soif de prouver à son Maître qu’elle lui appartenait entièrement. Soif de lui démontrer qu’il pouvait se permettre de faire ce qu’il voulait d’elle. Elle assumerait, elle lui ferait plaisir, elle se soumettrait pleinement. Un simple ordre suffisait.

L’homme passa ses mains sur son crâne, les posant avec une toute grande délicatesse. Il s’assura de son emprise sur elle. Elle avait la bouche pleine. Pomper, comme elle aimait le dire, c’était sa friandise, sa gourmandise, sa précieuse madeleine de Proust. Ainsi, dès qu’un homme qu’elle avait tout en bouche posait ses mains sur son crâne, elle savait exactement ce qui l’attendait. Encore une fois, elle se prépara en prenant une longue inspiration. L’homme, bien en place, appliqua une force démesurée derrière la tête d’Anne tout en enfonçant son membre au fond de sa bouche. Il voulait qu’elle cède sans retenue.

« Allez, salope, gobe, avale, ton Maître a vanté ta gorge profonde, alors vas-y, sale pute ». Il gémissait en cherchant l’ouverture parfaite. Son gland était large. Anne avait besoin d’en prendre la mesure, de travailler sa gorge, millimètre par millimètre. Et ce foutu froid n’aidait en rien. Pourtant, elle s’en fichait, car même glacée, cela n’atténuait pas son désir féroce de l’avaler – au contraire, cela intensifiait la fièvre de sa soumission.

L’homme relâcha son étreinte étouffante, permettant à Anne de reprendre un bol d’air. Elle ajusta sa position : à genoux, les cuisses largement écartées, exactement comme son Maître le lui avait appris, penchée en avant, cambrée pour mettre en valeur sa chute de reins, ses lourdes mamelles magnifiquement exposées, la tête maintenue droite et son cul rebondi fermement posé sur ses talons. Sa gorge était parfaitement axée, tandis qu’on lui avait attaché les mains derrière le dos avec un morceau de tissu. Elle était nue, ce qui accentuait cruellement sa dégradation.

Elle présenta de nouveau sa gueule, l’ouvrant complètement avec une intensité brûlante. Elle avait une petite bouche, mais un appétit féroce. Quand on lui prenait la gueule, elle n’avait plus aucune limite, aucune retenue. Elle pouvait pomper jusqu’à en perdre connaissance. Il fallait donc veiller sur elle, la maîtriser un peu, la garder éveillée pour pouvoir abuser d’elle encore plus longtemps.

Le type revint dans sa bouche. D’abord, tout en douceur, le bout du gland évoluait dans un lent mouvement de va-et-vient. Il tenait Anne par la tête, lui interdisant tout mouvement. C’était lui qui dictait le tempo, et elle se devait de le recevoir avec une déférence absolue, la bouche grande ouverte, ce qu’elle exécutait avec une application fervente. Il n’était question en aucun cas de décevoir son Maître.

Non, certainement pas. Elle l’avait trop fait par le passé, hésitant à chaque instant. Elle ne voulait plus se trouver d’excuses, même si une trouille bleue l’envahissait à l’idée d’être prise en flagrant délit par un extrémiste de service, car non loin se trouvait un lieu de culte, et le soir, quelques offices avaient lieu. Certains fidèles n’appréciaient guère de croiser des femmes dans la rue. Alors, si on la voyait ainsi, en train de pomper, nue… Cela pourrait provoquer de terribles répercussions… Hé, oh, merde !

Elle se concentra intensément sur le gland qu’elle tenait entre ses lèvres fines et ciselées, une bouche dessinée avec une élégance exquise, une véritable bouche à pipe, ce qui faisait l’objet d’un compliment précieux à ses oreilles. Elle aimait sucer, et quand on lui disait qu’elle avait une bouche à pipe, Anne en était intensément flattée.

Oui, elle mettait tout son cœur et toute son âme dans l’ouvrage. C’est avec son Maître qu’elle avait appris à prendre le temps de déguster un membre, à le lécher, l’embrasser, à jouer avec lui dans une minutie sensuelle. Peu à peu, elle était devenue une experte. Ceux qui avaient eu la chance de goûter à ce plaisir ne tarissaient jamais d’éloges, ravissant profondément son Maître. Et ravir son Maître, c’était son délice suprême. Elle n’était soumise que pour cela : le servir, le satisfaire et le ravir avec une intensité inégalée.

Le type continuait de la prendre, intensifiant en Anne un désir brûlant de sentir ses boules frapper contre son menton. Elle patientait avec une sagesse exquise, se conformant exactement à la prédiction de son Maître : devenir ce trou, dans l’obscurité de la nuit, en pleine rue.

Puis, son membre commença à glisser un peu plus loin, s’enfonçant délicatement au cœur de sa gueule. Elle l’aspira avec une ardeur presque irrépressible, comme si elle voulait extraire toute sa force, l’avaler, l’enfermer en elle pour l’éternité. Il se retira avant de revenir tout aussi lentement, dans un mouvement calculé et mesuré. Les légers balancements des reins de l’homme la menaient vers une extase inouïe. À chaque ouverture des yeux, elle voyait son bas-ventre s’approcher, se retirer, et sa bouche, simple abîme à combler, se transformer en un lieu de volupté où elle puisait peu à peu une confiance nouvelle.

Elle avait fini par cesser d’emmerder son Maître avec ses plaintes sur la fatigue, le boulot, les réunions, les peurs, la météo, les douleurs. Elle avançait enfin, devenant exactement celle qu’elle se devait d’être. Désormais, elle apprenait à faire taire ses démons intérieurs. Elle disait oui sans hésiter. Certes, on pouvait encore déceler l’appréhension sur son visage lorsqu’un ordre lui était donné, mais dorénavant, elle savait offrir un sourire véritable, ni crispé ni contrit, mais un joli petit sourire sincère. Ses yeux imploraient pitié avec tendresse, tandis que son corps criait « oui » avec une intensité inégalée.

Le type revint dans sa bouche. D’abord, tout en douceur, le bout du gland évoluait dans un lent mouvement de va-et-vient. Il tenait Anne par la tête, lui interdisant tout mouvement. C’était lui qui dictait le tempo, et elle se devait de le recevoir avec une déférence absolue, la bouche grande ouverte, ce qu’elle exécutait avec une application fervente. Il n’était question en aucun cas de décevoir son Maître.

Non, certainement pas. Elle l’avait trop fait par le passé, hésitant à chaque instant. Elle ne voulait plus se trouver d’excuses, même si une trouille bleue l’envahissait à l’idée d’être prise en flagrant délit par un extrémiste de service, car non loin se trouvait un lieu de culte, et le soir, quelques offices avaient lieu. Certains fidèles n’appréciaient guère de croiser des femmes dans la rue. Alors, si on la voyait ainsi, en train de pomper, nue… Cela pourrait provoquer de terribles répercussions… Hé, oh, merde !

Elle se concentra intensément sur le gland qu’elle tenait entre ses lèvres fines et ciselées, une bouche dessinée avec une élégance exquise, une véritable bouche à pipe, ce qui faisait l’objet d’un compliment précieux à ses oreilles. Elle aimait sucer, et quand on lui disait qu’elle avait une bouche à pipe, Anne en était intensément flattée.

Oui, elle mettait tout son cœur et toute son âme dans l’ouvrage. C’est avec son Maître qu’elle avait appris à prendre le temps de déguster un membre, à le lécher, l’embrasser, à jouer avec lui dans une minutie sensuelle. Peu à peu, elle était devenue une experte. Ceux qui avaient eu la chance de goûter à ce plaisir ne tarissaient jamais d’éloges, ravissant profondément son Maître. Et ravir son Maître, c’était son délice suprême. Elle n’était soumise que pour cela : le servir, le satisfaire et le ravir avec une intensité inégalée.

Le type continuait de la prendre, intensifiant en Anne un désir brûlant de sentir ses boules frapper contre son menton. Elle patientait avec une sagesse exquise, se conformant exactement à la prédiction de son Maître : devenir ce trou, dans l’obscurité de la nuit, en pleine rue.

Puis, son membre commença à glisser un peu plus loin, s’enfonçant délicatement au cœur de sa gueule. Elle l’aspira avec une ardeur presque irrépressible, comme si elle voulait extraire toute sa force, l’avaler, l’enfermer en elle pour l’éternité. Il se retira avant de revenir tout aussi lentement, dans un mouvement calculé et mesuré. Les légers balancements des reins de l’homme la menaient vers une extase inouïe. À chaque ouverture des yeux, elle voyait son bas-ventre s’approcher, se retirer, et sa bouche, simple abîme à combler, se transformer en un lieu de volupté où elle puisait peu à peu une confiance nouvelle.

Elle avait fini par cesser d’emmerder son Maître avec ses plaintes sur la fatigue, le boulot, les réunions, les peurs, la météo, les douleurs. Elle avançait enfin, devenant exactement celle qu’elle se devait d’être. Désormais, elle apprenait à faire taire ses démons intérieurs. Elle disait oui sans hésiter. Certes, on pouvait encore déceler l’appréhension sur son visage lorsqu’un ordre lui était donné, mais dorénavant, elle savait offrir un sourire véritable, ni crispé ni contrit, mais un joli petit sourire sincère. Ses yeux imploraient pitié avec tendresse, tandis que son corps criait « oui » avec une intensité inégalée.

Alors, elle dégustait. Ce froid mordant, saisissant contraste avec la chaleur de ce moment intense. Cette queue en elle, gonflée, raide, droite, épaisse et qui frappait contre sa gorge, la faisant baver avec insistance. Le type poussa encore. Elle résistait malgré elle. Il poussa encore “Allez connasse, ouvre ta gueule sale putain”. Et elle céda. Elle sentit l’engin s’infiltrer par-delà sa gorge. Sa trachée totalement bouchée. Elle était en apnée, prête à vomir. Dans un état d’excitation totale. Ce moment qu’elle aimait par-dessus tout.

Sa gueule était en train de se faire. Comme quand on lui faisait le cul. Le chibre prenait ses aises en elle. Le type fit enfin buter ses burnes contre son menton, voilà, il était bien au fond. Il gesticula un peu pour que son gland capte toutes les sensations possibles. Il fouillait Anne, invétérée baveuse. Puis, ayant trouvé sa place, il resta un instant immobile, savourant sa victoire. Anne se délectait. Elle venait de briser quelque chose. L’image en elle la faisait vibrer. Elle s’y voyait. L’image était claire, pleine de vice, d’envie. Elle ferma les yeux pour goûter ce moment.

Elle les ouvrit enfin. Elle sentit un frisson, crut ressentir encore le froid. Mais en réalité, tout était tiède. Assise sur son canapé, Anne, mamelles nues, maltraitait ses tétines avec furie. Elle fut d’abord déroutée par l’intensité immédiate qui l’avait plongée tout de suite dans cette scène obscène. Passé l’effet de surprise, elle se laissa emporter. Se voir sucer nue, dans la rue, le soir l’excitait et l’effrayait. Peu à peu, l’excitation prit le pas. Ses tétines durcirent. Elle les pinça avec délicatesse, une douce ferveur naissant dans ses tripes. Elle se voyait telle qu’elle s’espérait. Docile. Fiévreuse. Remplie.

Elle sentit une douleur quand le type se retira avec douceur. Il laissa son gland turgescent sur la langue d’Anne, qui tenta de reprendre un peu d’air. Le type la félicita. Puis reprit son entreprise de démolition. Il avança avec force et conviction vers le fond d’Anne, qui l’avala, non sans peine. Sa gorge offrit encore un peu de résistance, mais plus pour longtemps. De nouveau, le type, dans un gémissement bestial, vint au plus loin dans sa trachée. On voyait le gland déformer le cou d’Anne. Image saisissante, excitante. Elle avait les joues rougies, prise par le manque d’air, l’excitation, le désir. Elle était magnifique. Une beauté et une perversité qui fendaient la nuit.

Peu à peu, tout disparut. Les bruits. La rue. La nuit. Le froid. Mais son corps ne le savait pas encore. Sa gorge était toujours tendue. Son souffle court. L’écho du chibre au fond de sa trachée résonnait encore en elle. Il ne restait que la chaleur du plaid. Et cette image forte dans sa tête. Sa gueule pleine, sa bave, et cette paire de couilles tapant sur son menton.

Un goût d’envie sur la langue. Elle toucha son cou. Elle se délectait. Sur son canapé, elle fut prise par la peur qui lui avait tenaillé le ventre. Peur du froid. Des regards. De l’inconnu. Elle n’avait encore jamais osé. Mais il fallait un début à tout. Elle avait parlé avec son Maître de cette histoire qu’elle venait de lire. Elle lui avoua son excitation pleine et entière. Elle lui dit qu’elle ne savait pas si elle était prête à cela, mais qu’il suffirait qu’il lui ordonne pour qu’elle s’y soumette. Ils avaient ainsi parlé de cette scène brûlante. Et elle avait joui, comme une belle salope.

Sur son bout de trottoir, Anne était une pute à la gueule pleine. Voilà, elle était faite. Et maintenant, le passage était libre. Le chibre allait et venait sans résistance. Le type la félicita et l’encouragea. Elle pensa à son maître. Son bon maître. Ce putain de pervers, ses idées fixes. Il avait eu raison encore une fois. Elle se régalait. Elle bavait à gros flots. Quand le type se retirait un peu, elle prenait autant d’air que possible. Jamais assez. Juste ce qu’il fallait pour ne pas suffoquer. Le type allait et venait en toute liberté. Elle avait le haut-le-cœur et n’en put réprimer un. Sa bouche expulsa un mélange de bave et de bile qui vint dégouliner sur son corps. Bientôt à bout, chancelante, elle ne faiblit pas.

Reprenant position, elle en demanda encore. Elle ouvrit la gueule en grand, attendant d’être fourrée. Non, elle ne voulait pas décevoir son maître. Oui, elle en voulait encore. Sentir ce membre glisser sur sa langue, dépasser sa gorge et venir lui fouiller la trachée, elle le voulait. Elle fut transpercée d’un intense plaisir. Son corps était tendu, chaud, avide. Le plaisir montait, brûlant. Son ventre contracté. Ses tétines tendues. Là-bas. Ici. Entre les deux.

Le drap froissé sous son dos. Ses cuisses ouvertes, ses cuisses tremblantes. Son lit. Son foutu lit. Elle se souvint avoir ressenti ce même plaisir un peu plus tôt dans la soirée. Allongée sous sa couette, encore sous le coup de son violent orgasme sur le canapé. Elle relisait ce même récit. Posant ses yeux sur certains passages, les plus intenses, ceux qui l’excitaient le plus. D’instant en instant, elle tira de nouveau sur ses tétines. Pensant aux mots de son maître. Il avait dit qu’avant qu’il ne lui ordonne une telle chose, il fallait qu’elle se confronte à elle-même. Il voulait bien l’avilir, il le lui avait dit et le redit. Mais elle devait être au clair avec elle-même. S’isoler et se laisser aller à ses perversions, les laisser venir. Et si l’envie l’emportait sur les peurs, alors, elle devrait revenir nue aux pieds de son maître et lui avouer son désir brûlant.

Un désir aussi brûlant que ce chibre qu’elle était en train de gober. Le type avait fait sa place en elle. En dépit de la douleur dans sa gorge, elle se sentait bien. Malgré le froid qui rendait ses mamelles douloureuses, elle était à son aise. Malgré tout ce qui lui aurait servi à fuir il y a peu, elle était légère. Le gland allait et venait en elle, avec aisance. Des filets de bave coulaient de ses lèvres tandis que l’homme lui martelait la bouche avec douceur, tout en lui maintenant la tête. Anne n’était qu’un vulgaire trou offert dont il profitait sans vergogne. Elle était ça. Elle en prenait conscience. Elle en était heureuse. C’était jouissif.

Le type se retira un instant. Anne chercha son souffle, elle entendait qu’on parlait d’elle. Mais elle ne savait pas qui. Elle était là, ivre, transie de froid, cherchant de l’air, les yeux pleins de larmes. Non pas qu’elle pleurait, non. Une simple réaction de son corps face à l’assaut qu’elle consentait à subir. On la caressa. Des mains glissèrent dans son dos jusqu’à ses fesses et devinrent des tapes amicales « Bonne chienne », entendit-elle. Comme un réflexe, elle aboya.

Les mains étaient partout sur sa peau froide. On lui tâta les mamelles, une douleur intense lui saisit les tétines. Mais elle ne broncha pas, décidée à bien rester à sa place, et trop occupée à retrouver un semblant de respiration alors que son cœur battait à tout rompre. Putain ! C’était si doux, et en même temps, d’une rare intensité. Jamais elle n’avait eu le droit à cela. Ce type, avec sa queue là, il savait y faire. Elle ne se pensait pas capable d’avaler un tel membre. Ce qu’elle vivait lui réchauffa l’âme.

On continua de la caresser, de la féliciter, de l’encourager. Entre la nuit et ses yeux embués, elle avait du mal à distinguer qui ou quoi. Des ombres dansaient devant elle. Des mains se posèrent sur son visage. On l’embrassa, des langues vinrent se joindre à la sienne dans une danse charnelle, sensuelle. Elle se livra, docile. On lui tira les tétines, elle serra les dents, mais ne put réprimer un cri de douleur. « Encore », murmura-t-elle. C’était dur, c’était douloureux, et c’était bien ce qu’elle espérait au fond d’elle.

Il y avait là une certaine violence dans son abandon. Pourtant, tout était doux. Les gestes, les insultes, la façon dont on la touchait, la façon dont on pinçait ses tétines, tout était doux. Et tout était décuplé par le froid, la bruine, l’envie, l’excitation. C’était bien cette douleur, c’était bien cette excitation et c’était bien ce froid pénétrant.

Elle avait anticipé tout cela, plus tôt dans la soirée, seule, dans son lit. Après avoir salué son Maître pour la nuit, elle était montée à l’étage. Elle embrassa sa fille, puis, dans une hâte maîtrisée, elle s’était glissée sous sa couette pour relire ce chapitre. Celui-là qu’elle avait sous les yeux. Des tonnes de questions dansaient en elle. La peur du froid, la fatigue, la nuit, les gens. Toujours ces mêmes barrières. Et pourtant, en elle dansait un doux feu que son maître avait allumé et attisé. Elle lui en voulait. De la pousser à l’inéluctable avec douceur. Avec amour. Avec ferveur.

Il ne la forçait plus. Et pourtant, il ne lui laissait aucun choix. Son esprit lui appartenait déjà. Il l’avait sculptée, modelée, refaçonnée à son image. Elle le haïssait pour ça. Elle jouissait pour ça. Elle imaginait son sourire sadique. Elle le détestait de la vouloir là, dans la rue, à ce moment-là. Et en même temps, elle le chérissait d’avoir ce désir si oppressant en lui. Il le portait depuis si longtemps. Dans son lit, Anne ajusta sa position, pour plus de confort.

Dans la rue, nue, elle se redressa sur ses genoux douloureux tandis que les mains continuaient leur ballet sur sa peau. Dans son dos, elle sentit une présence. On lui prit la tête qu’on posa solidement contre un bas-ventre. Elle le sut à la boucle de ceinture qu’elle sentit contre son crâne. Puis, une main vint appuyer sur son front, et elle se laissa basculer un peu en arrière. Enfin, une autre main, par-dessous, vint s’emparer de sa mâchoire inférieure. Elle ouvrit grand la gueule. Un frisson puissant la traversa, de la pointe des pieds aux orteils. “Sois bien sage, Anne, sois bien sage, tu vas adorer”. Elle ne put rien dire.

Et tout de suite, un membre glissa en elle. Sa gorge ne résista pas et le gland alla la fouiller dans les tréfonds de sa trachée. Il resta là un instant. D’instinct, elle se remit à baver. “C’est bien, Anne, très bien”, entendit-elle. Un homme devant, un autre derrière. La gueule pleine, immobilisée par une douce et ferme étreinte dans laquelle elle s’abandonnait volontiers, Anne savourait d’être offerte et prise pour ce qu’elle était.

On lui demanda de garder les yeux fermés. Elle sentit qu’on lui visita longuement la gorge. À chaque fois, la même mise en bouche, lente, précise, le gland qui glissait sur la langue, puis sa couronne, le prépuce, puis le corps dur, gonflé du désir de la posséder. Un râle de satisfaction. Puis, sa gorge se dilata, douloureuse, cédant le passage à ce membre tant désiré. Puis l’attendue et vertigineuse chute dans sa trachée.

Et enfin, tout s’arrêtait. Elle profitait de quelques secondes de ce moment de plénitude. Elle était pleine. Suffoquante. Ses poumons brûlants, son ventre dévasté. Jusqu’à ce que la queue se retire. Alors, sa trachée se libérait, sa gorge retrouvait sa forme. Puis, sur la langue, elle sentait ce chibre la quitter, et la bave s’écoulait sur son menton.

On la laissait reprendre son souffle, juste quelques inspirations, sans qu’on ne la libère de sa douce étreinte. “Allez, Anne, encore sale merde”. Alors, le ballet reprenait. Le gland. La couronne. Le prépuce. Le corps dur, gonflé de l’envie de la posséder à nouveau. Sa gorge. Sa trachée. Les couilles sur son menton. Ses lèvres perdues dans la forêt pileuse. Et sa bave. Sa putain de bave qui coulait encore et encore. Le temps se suspendait. Puis reprenait son cours. En douceur. Il n’y avait aucun geste brusque.

“Voilà, Anne, c’est bien, tu es une bonne chienne, une bonne soumise”. Une bonne soumise ? Oui, elle le devenait. Elle en crevait d’envie de le devenir. C’est de cela dont elle avait crevé ce soir, seule dans son lit.

Elle relisait le récit de son Maître. Les images dansaient dans sa tête, allumant un feu en elle. Son premier réflexe fut de résister. Une bonne fille raisonnable ne fait pas ça. Il fait nuit. Il fait froid. Il pleut. Demain, boulot. Debout tôt. Non. Trop froid pour être à poil dans la rue. Mais quelque chose tambourinait. Elle l’entendait. Elle savait qu’elle devait l’ignorer. Elle avait la trouille de l’écouter. Elle était bien là au chaud. Son envie de jouir. Ces images d’elle lui suffisaient-elles ? Oui. Mais non. Enfoiré de Maître ! Pauvre con. Oh, c’était autant de la rage que de l’amour. Il la manipulait, elle le savait, il le savait. Mais malgré tout, eh bien, bordel de merde, ça marchait. Des années qu’il lui lavait le cerveau. Elle n’était qu’à quelques marches de lui. Quelques marches d’un moment furieux, intense, dégradant, humiliant. Humiliant comme cette scène qui l’alanguissait avec fureur.

Sur son bout de trottoir, Anne était une pute à la gueule pleine. Voilà, elle était faite. Et maintenant, le passage était libre. Le chibre allait et venait sans résistance. Le type la félicita et l’encouragea. Elle pensa à son maître. Son bon maître. Ce putain de pervers, ses idées fixes. Il avait eu raison encore une fois. Elle se régalait. Elle bavait à gros flots. Quand le type se retirait un peu, elle prenait autant d’air que possible. Jamais assez. Juste ce qu’il fallait pour ne pas suffoquer. Le type allait et venait en toute liberté. Elle avait le haut-le-cœur et n’en put réprimer un. Sa bouche expulsa un mélange de bave et de bile qui vint dégouliner sur son corps. Bientôt à bout, chancelante, elle ne faiblit pas.

Reprenant position, elle en demanda encore. Elle ouvrit la gueule en grand, attendant d’être fourrée. Non, elle ne voulait pas décevoir son maître. Oui, elle en voulait encore. Sentir ce membre glisser sur sa langue, dépasser sa gorge et venir lui fouiller la trachée, elle le voulait. Elle fut transpercée d’un intense plaisir. Son corps était tendu, chaud, avide. Le plaisir montait, brûlant. Son ventre contracté. Ses tétines tendues. Là-bas. Ici. Entre les deux.

Le drap froissé sous son dos. Ses cuisses ouvertes, ses cuisses tremblantes. Son lit. Son foutu lit. Elle se souvint avoir ressenti ce même plaisir un peu plus tôt dans la soirée. Allongée sous sa couette, encore sous le coup de son violent orgasme sur le canapé. Elle relisait ce même récit. Posant ses yeux sur certains passages, les plus intenses, ceux qui l’excitaient le plus. D’instant en instant, elle tira de nouveau sur ses tétines. Pensant aux mots de son maître. Il avait dit qu’avant qu’il ne lui ordonne une telle chose, il fallait qu’elle se confronte à elle-même. Il voulait bien l’avilir, il le lui avait dit et le redit. Mais elle devait être au clair avec elle-même. S’isoler et se laisser aller à ses perversions, les laisser venir. Et si l’envie l’emportait sur les peurs, alors, elle devrait revenir nue aux pieds de son maître et lui avouer son désir brûlant.

Ce sont ces mêmes émotions qu’elle avait senties vivre sous sa peau, dans sa tête, quand la douleur du dilemme fut prégnante alors qu’elle était dans son lit, au chaud. Sa gorge brûlante du désir de la queue de son Maître. Son esprit avide de faire céder ses démons. La bataille faisait rage. À cause de ce connard de Maître ! Non, elle savait bien qu’elle le tenait responsable, mais qu’il n’était que le déclencheur. C’était une guerre entre elle et elle. Désirs contre démons du passé. Déjà, avant de monter au lit, dans le canapé, elle avait lu ce même passage. Une gifle. Oui, c’était en elle. Entre ses envies et ses peurs.

Et ainsi qu’elle l’avait fait pour lui, à son tour, il lui tendait un miroir. Quelque chose qui disait “Regarde, regarde bien et vois ta vérité. Vois ta lumière. Vois tes désirs. Regarde ton envie de t’accomplir”. Elle avait fait un premier pas. Il lui restait encore à s’accomplir un peu plus encore, à être là, à sa disposition, telle qu’elle voulait l’être, en dépit de tout.

En dépit du froid, des douleurs, de la pluie, de l’heure, sur ce trottoir, dans la rue, tandis qu’on continuait de lui lacérer la gorge en douceur, elle s’abandonnait. C’était doux. C’était obscène. C’était chaud. C’était pervers. Ils savaient bien ce qu’ils lui infligeaient. Elle savait bien ce qu’elle était devenue. Elle était sublime dans sa déchéance enfin actée. Elle était belle dans l’incarnation de sa soumission. Plus jamais elle ne pourrait refuser de s’offrir ainsi. Elle le savait.

Cette porte venait de voler en éclats. Un bruit de chaîne, de métal, de charnières grippées et rouillées par tant d’années de résistance. Et derrière, dans cette geôle enfin ouverte à la vie, Anne. Soumise. À ses pulsions. À ses dépravations. Adoratrice de ses humiliations. Ses désirs se libéraient enfin. Tout devenait fluide. Comme cette queue glissant dans sa gorge. Encore et encore.

Elle était nue. Dans la rue. Dans le froid. Remplie. Elle voulait sentir cette queue jouir en elle, sur elle, partout. Elle n’attendait plus que cela. Être totalement salie pour ce qu’elle était désormais, ce qu’elle serait d’une façon définitive. La soumise de son Maître. Conditionnée à la perfection. Qu’il ordonne, elle serait là, prête à le servir. Elle n’avait plus peur de cette idée. Elle en mouillait.

On la libéra enfin. Elle s’écroula sur elle-même. Pas encore tout à fait à bout de souffle. Un état second. Autre. Elle ne saurait dire si elle était vivante, ou morte. Elle flottait. Gisant dans sa bave, dans la morsure froide de la nuit qui la tenait autant en éveil qu’elle la brûlait. Elle ne savait plus si elle en voulait encore, si elle voulait autre chose. Elle était un pantin dénué de conscience. Elle eut peur qu’on fasse d’elle tout et n’importe quoi.

Comme quand, perdue dans les méandres d’une conscience bien éveillée, aiguisée et lucide, dans son lit, tirant ses tétines en lisant ces mots, elle eut cette peur primale. Et s’il me faisait faire tout et n’importe quoi ? Mais c’était quoi au juste n’importe quoi ? Une peur sans mots. Celle d’une femme qu’on avait violée un jour, quelque part. Une cicatrice encore vive ? Presque. N’importe quoi ? Et si ce n’était pas tant cela la question. Si c’était sa peur d’aimer cela ! Et alors ? N’était-ce pas là son droit le plus strict ? Disposer de son corps et de son esprit comme bon lui semblait ?

Pourquoi refuser de s’abandonner à son maître ? Quand l’envie lui gorgeait les tétines. Quand elle lui tapait dans le crâne. Quand elle lui brûlait le ventre. Quand elle lui réchauffait la chatte. Hein ? Pourquoi diable encore résister ? Parce qu’elle devrait en passer par l’exhibition, la nudité, dehors, les peurs attenantes, le froid ? Et si finalement tout cela n’était que le fruit d’un calcul pervers de son putain de maître ? Un chemin initiatique, pour qu’elle touche l’intensité même de cette perte de tout, d’elle-même ?

Tout comme elle était perdue sur ce trottoir. « C’est bien, Anne, tu es bien docile, une belle et bonne soumise. » De nouveau, on la touchait. Son corps ne lui appartenait plus. Il était à ces mains. Chaudes, viriles, affamées de sa peau. On lui pinça encore les tétines, on lui saisit les mamelles, on caressa son cul. Les mains devenaient plus féroces. On vint derrière elle, on lui tira les cheveux doucement. Puis, elle reçut une gifle. Ni trop forte, ni trop molle. Assez pour qu’elle lève les yeux, sans rien voir d’autre qu’un immense flou. On recommença. Une fois, deux fois. Trois fois.

Elle retrouva quelque chose qui ressemblait vaguement à ses esprits. On la voulait éveillée, consciente, un tant soit peu présente. On trouvait que c’était plus excitant, plus divertissant. On aimait bien la faire disjoncter de plaisirs, dégoupiller de luxures intenses, chavirer d’obscénités, mais on voulait qu’elle reste là, avec la conscience de ce à quoi on la soumettait. On l’aida à se remettre bien à genoux. Bien droite. Présentable. Puis, on vint à sa hauteur.

« Tu es une bonne soumise, Anne ? »

« Oui, Monsieur », dit-elle.

« C’est vrai, tu l’es. »

« Merci, Monsieur. »

« Tu as aimé te faire baiser la gueule, sale petite merde ? »

« Oui, Monsieur. »

« Tu es pleine de bave, Anne, tu es magnifique. »

« Merci, Monsieur, j’espère que vous appréciez. »

« Oui. Et toi, tu aimes ce que l’on te fait, Anne ? »

« Oui, Monsieur, beaucoup. »

« Tu veux jouir, Anne ? »

« Oui, Monsieur. Mais ce n’est pas à moi de décider. »

« Bien dressée ! », dit la voix admirative.

« Je suis là pour votre plaisir, c’est d’abord votre jouissance qui est importante, Monsieur, la mienne, on s’en fout », dit Anne.

Il y eut un silence. La voix siffla, pleine d’admiration devant cette femme qui ne faisait pas semblant de s’offrir dans un abandon total.

« Vraiment bien dressée. Joli travail. »

« Alors, je peux jouir en toi, salope ? »

« Oui, Monsieur, en moi, sur moi, où bon vous semblera, je suis votre trou. »

« Parfait, c’est ce que je voulais entendre. »

On la positionna bien à genoux. Les fesses sur les talons, les genoux sur le bitume, les cuisses les plus ouvertes possibles. On la fit se cambrer à s’en casser les reins. Elle était dans une posture d’une totale indécence, éreintée de plaisir, dans une transe délicieuse, la gueule grande ouverte. Attendant qu’on vienne la fouiller une fois encore. Sage, elle resta en place alors qu’on tournait autour d’elle pour admirer son humiliation.

On l’avait rabaissée aussi bas que l’on pouvait la faire ce soir. Et on savourait ce moment. On en savourait chaque seconde, chaque image que l’on gravait dans sa mémoire, on s’en flattait la rétine. Un tel spectacle. Ces mamelles arrogantes, ses tétines saillantes, ce cul magnifique en forme de cœur, tout en douceur. Elle puait le cul à plein nez, cette salope.

Elle était le feu autour duquel les pervers dansaient et se réchauffaient. Elle était le feu qui attisait leurs pulsions les plus primitives, les plus sales, les plus basses. Elle en tirait une satisfaction immodérée, une fierté immense. Dans cette indécence, on vint de nouveau en elle. Éreintée, elle ne put contenir une régurgitation gluante qu’elle sentit couler, dégouliner sur ses lèvres, venir mourir sur ses mamelles. La bouche pas encore vidée, on revint en elle. Encore. Fouiller sa trachée. Partir.

Et puis, revenir. Encore. Et encore. Puis, on vint en sa bouche. Le gland posé avec délicatesse sur sa langue. On lui déposa là la récompense de ses efforts. Et dans un instinct primaire, dans une soumission qu’elle voulait sans faille, sans tache, elle enfonça la queue un peu plus loin en elle, jusqu’à sa gorge, puis, avec une envie démesurée, elle but. Le liquide chaud. Sirupeux.

Sa tête éclata de jouissance alors que le liquide coulait en elle. Elle but. La moindre goutte. C’était son champagne. Elle voulut garder ce membre chaud en elle, encore un moment, comme un trophée, pour célébrer sa victoire. Elle avait bravé la nuit, le froid, la peur, pour toucher cet état de grâce, pour sentir ce liquide couler en elle, le sentir dans sa gorge, puis glisser tout au fond d’elle, sentir son goût dans sa bouche. Oui, c’est ce goût-là qui lui faisait envie.

C’est à cela qu’elle avait pensé, dans son canapé, sous les yeux lubriques de son Maître, puis alanguie, dans son lit. Le goût de sa propre déchéance, le goût de sa victoire sur elle-même. Les cuisses ouvertes sous sa couette, à se faire jouir comme une chienne, seule, face à elle, excitant sa moule, espérant trouver dans sa jouissance, la force de quitter son lit, de venir nue, rejoindre son Maître, et le supplier de la jeter dehors pour l’humilier de sa queue raide, de la remplir, de lui donner à boire, de la révéler à elle-même.

Elle sentait poindre l’orgasme, son esprit cherchait les mots à lui dire, elle voulait qu’il lui ordonne de se dépraver. Son esprit était un labyrinthe. Elle avait besoin d’un ordre pour se dépraver. Elle avait besoin de lui donner l’autorisation de lui donner cet ordre. Tout était verrouillé. Mais dans ce bordel de nœuds, une lumière perça. Elle sut que sur ce trottoir, elle n’était qu’avec son Maître, elle avait fantasmé ces inconnus, pour satisfaire son Maître, pour qu’il la regarde se dépraver sous ses yeux.

Elle avait tout inventé, pour lui, pour le faire bander, pour lui plaire, pour le satisfaire. Parce que c’était lui. Ce soir, c’est lui qu’elle voulait boire. Pour sa première représentation, ce serait lui. Pour lui. Avec lui. Dans son lit, elle rêvait du jus de son Maître. Sa main serra sa gorge. Elle n’avait plus qu’une envie, le voir, lui dire, sortir, s’avilir sous ses ordres. Elle jouit, son ventre se déchira. Son cœur tapa. Son esprit exulta. Elle était fin prête. Elle voulait retrouver cet état second, se perdre. Elle resta suspendue. Le silence. Le vide. Tout s’évanouissait. Elle ouvrit les yeux. Sa main chercha quelque chose. Elle savait qu’elle allait le décevoir. Mais elle promettrait. Elle prit son téléphone. Tapa un message à son Maître. Excuses habituelles. Belle histoire. Pardon. Fatigue. Froid. Son ventre brûlait. Sa tête gueulait. Son pouce au-dessus du bouton “envoyer”.

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Les aventures de la Soumise Anne. Découvre des récits intenses, sans tabou, une intimité brute et authentique d’une femme déchirée entre ses désirs extrêmes et sa vie quotidienne.

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