bisous

Je n’ose parler que quand je suis en colère

Tu te tais jusqu’à exploser ? Ce n’est pas une faiblesse, c’est un cri étouffé. Cet article t’aide à comprendre la colère qui naît du silence, à retrouver une parole vivante et à sortir du cycle de l’auto-abandon. Tu n’es pas trop : tu es en train de renaître.

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🧯 La soumise explosive : le désir réprimé qui finit par éclater

Tu te contiens. Tu observes. Tu encaisses. Tu fais ce qu’on attend de toi. Et puis, un jour, tu craques. Les mots sortent comme des lames. Tu ne parles plus, tu exploses. Et c’est là, seulement là, que tu te sens enfin entendue.

Tu le sais : tu n’es pas “hystérique”. Tu n’es pas “ingérable”. Tu es une soumise. Une vraie. Mais tu as appris à tout taire, à avaler tes désirs, tes limites, tes colères — jusqu’à ce que ton corps dise stop. Jusqu’à ce que ta bouche hurle ce que ton cœur n’a jamais osé murmurer.

Ce texte est pour toi. Pour toutes les femmes qui croient devoir être dociles jusqu’à se trahir, et qui explosent… parce qu’elles se sont oubliées trop longtemps. C’est un appel à retrouver une voix. Pas criée. Mais posée. Vivante. Légitime.

😶 Pourquoi tu n’arrives à parler que dans l’excès

Parce que tu crois que le calme, on ne t’y écoute pas

Il faut comprendre une chose : les soumises explosives ne sont pas “trop”. Elles sont invisibilisées. Depuis trop longtemps.

Tu as appris que :

  • Parler, c’est déranger
  • Réclamer, c’est être capricieuse
  • Exprimer un besoin, c’est risquer de perdre l’autre

Alors tu t’éteins. Tu deviens la chienne muette, docile, parfaite. Et ton désir devient silencieux. Compressé. Frustré.

Et comme toute énergie comprimée, il finit par sauter. Tu cries, tu reproches, tu coupes tout lien. Pas parce que tu ne veux plus de lui, mais parce que tu veux désespérément qu’il te voie. Qu’il t’entende. Qu’il te reconnaisse.

Ce n’est pas l’autre que tu attaques. C’est toi-même que tu réclames.

🧨 Ce que cache vraiment ta colère

Un cocktail de frustration, de besoin, et d’abandon de soi

Ta colère n’est pas “contre” ton Maître ou ton partenaire. Elle est le fruit d’un déséquilibre profond :

  • Tu donnes, mais tu ne reçois pas assez
  • Tu obéis, mais tu ne te sens pas vue
  • Tu veux, mais tu ne sais plus comment demander

Et surtout : tu t’es auto-éteinte. Tu as tu ton feu. Et maintenant, il brûle tout.

Cette colère est souvent le symptôme :

  • D’un désir non exprimé depuis trop longtemps
  • D’un besoin d’exister autrement que dans le silence
  • D’une peur de ne jamais pouvoir être entendue sans exploser

Tu n’as pas besoin d’apprendre à mieux “te contrôler”. Tu as besoin d’un espace où tu peux parler avant de t’effondrer.

🛠️ Comment retrouver un espace de parole sécurisant

Tu ne veux pas tout casser. Tu veux juste ne plus imploser seule.

1. Reconnaître que ton silence est toxique

Il n’est pas noble. Il n’est pas élégant. Il est douloureux. Et il t’abîme.

Le premier pas vers la paix, c’est d’accepter que ton besoin de parole est légitime.
Tu n’es pas en train de trahir ton rôle de soumise.
Tu es en train de lui donner une voix.

2. Identifier les signes de surpression

Fais un tableau mental de tes signes précurseurs :

  • Tu rumines ?
  • Tu te retiens de parler depuis des jours ?
  • Tu te sens “à bout” sans comprendre pourquoi ?

Note-les. Ils sont tes balises d’alerte. Dès qu’ils apparaissent, exprime quelque chose. Même un tout petit morceau.

3. Instaurer un “sas de décompression”

Propose à ton Maître (ou à toi-même, si tu es seule dans ce chemin) un rituel :

  • Un moment régulier où tu as droit à la parole libre
  • Un cadre où tu peux tout dire sans sanction
  • Une écoute sans réaction immédiate (le silence est parfois une forme de soin)

Ce sas devient ton espace vital. Ta soupape. Ton jardin.

4. Apprendre à exprimer AVANT d’exploser

Tu ne sais pas dire “je veux”. Commence par :

“Je ressens que je m’éloigne.”
“J’ai peur de ne pas être entendue.”
“Je sens que si je ne parle pas, je vais éclater.”

Ce n’est pas de la plainte. C’est du soin relationnel.

Tu n’es pas moins soumise parce que tu parles.
Tu es plus fiable. Plus vraie. Plus intense. Et un bon Maître veut une chienne vivante. Pas une bombe à retardement.

🩶 Conclusion : Parle. Avant que ta colère parle pour toi.

Ta colère n’est pas un défaut. C’est un signal. Un appel. Un cri du corps qui dit :

“Je suis vivante. Je désire. Je veux être reconnue.”

Si tu attends d’être à bout pour parler, tu entretiens le cycle de l’auto-abandon.
Tu perds ton pouvoir. Tu perds ton lien. Tu perds ta voix.

Mais si tu oses exprimer — même avec maladresse, même avec peur, même à moitié — tu brises le cercle.

Tu reprends la main. Tu retrouves ta parole.
Et avec elle, tu reprends possession de ta soumission.

Pas en silence.
Mais en équilibre.

Parce qu’une chienne qui sait quand parler… sait aussi comment se taire. Pour de vrai. Pour mieux se donner. Pour mieux être entendue. Pour mieux jouir.

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